La côte croate

Bonjour !

La croisière en voilier n’aura duré qu’une demi journée, la bora, le vent local, étant un peu trop violent… Mon hôte est cependant très intéressant, il a dans sa jeunesse découvert de nouvelles espèces de plantes en forêt tropicale, voyagé en arctique, ou encore fait de l’hydravion-stop au Canada. Un vrai. Ensemble on tente de pêcher dans le port avec un filin et un hameçon, l’aventure.

Après quatre jours de mauvais temps, j’arrive à Pag, où je rencontre des jeunes sous ecstasy, très sympas du coup. Les touristes ne sont pas encore arrivés et ils décuvent comme ils peuvent d’un hiver déprimant avant la pleine saison. Leur vie est rythmée par le tourisme, il n’y a pas grand chose d’autre. Ils produisent quand même un fromage spécial, salé en partie par les prés iodés où les troupeaux paissent.
Un de ces jeunes m’invite chez lui, et j’essaie tant bien que mal de l’aider à se réconcilier avec son frère, revenu de longs voyages et délaissant sa famille. Le destin de beaucoup de croates croisés ici est tragique, entre guerre, chômage et hivers rudes.

Les jours suivants se seront des rénovateurs de cathédrales, interpelés à une station essence, qui me font découvrir leur travail et m’hébergent dans leur logis. Ensuite un barman croate, un suisse et son van. Avec ce suisse, Adrian, nous embarquons une canadienne et une australienne, puis nous longeons la côte, Dubrovnik, et visitons les montagnes au nord de l’Albanie au bout de 100km de pistes défoncées. Sur la route on croise également la mafia locale, des enfants aux visages durs, des charrettes et des berlines.

Aujourd’hui une famille nous héberge, Adrian et moi, dans la campagne près de Tirana. Leurs enfants essayent de nous parler anglais et une de leur fille n’ira pas à l’école le lendemain matin pour nous servir d’interprète… Un accueil dans les formes!

A bientôt !

Published by Le voyage en Europe

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