Le vert Caucase

Bon, je suis de retour à Istanbul!

La Géorgie s’est finalement révélée presque aussi accueillante que la Turquie, avec des paysages très français dans leur verdure, et moult moult vaches, moutons et chiens.

Il y a trois types de chiens ici : celui de la rue qui a faim et qui ne va pas perdre son énergie à vous courir après, celui bien nourri qui défend son grillage et enfin, le plus terrible : le chien de berger.
Tout ça pour dire… que j’en ai ma claque des chiens. Entre celui qui attaque la tente à la tombée de la nuit, ceux qui me foncent dessus parce que je suis à 200m de leurs génisses et les autres qui hurlent à la mort à pas d’heure.
Où sont les maîtres bon dieu ?

Bref.
Sinon la Géorgie, c’est montagneux. Je suis allé à Omalo par exemple, au bout de 4h de piste : le conducteur avait bon goût en mettant Queen, Pink Floyd, chants géorgiens. Ca collait au décor grandiose, à la route qui traverse les nuages, aux cascades, aux travailleurs isolés qui réparent tant bien que mal ces bas-côtés attirés par les précipices…
Les Pyrénées en plus grand, beaucoup plus grand.

Autre bon moment, ces quatre jours dans une famille après avoir demandé au grand père une place pour ma tente. On finira par décapiter du poulet ensemble et nager dans le torrent d’à côté avec tous les jeunes du villages.

De nombreuses nuits sous la tente, un peu de mauvais temps, Tbilissi ville-village indescriptible, du pain au fromage (Rajapuri), du vin, de la vodka, des russes et des ukrainiens… l’Ossétie du sud, l’Abkhazie, des arméniens.

Quant à Batumi la kitch, avec ses tours à la Dubai, elle concentre tous les jeunes du pays et attire de nombreux touristes turcs et russes. J’y passe ma soirée sur la plage, le soleil plongeant dans la mer juste en face de moi.

Je repars maintenant en arrière, vers la Turquie, cette fois-ci en longeant la mer Noire.
Après quelques bousculades à la frontière je trouve trois kurdes complètement tarés qui m’emmèneront de la frontière à Istanbul d’un seul coup. J’hésite un temps, car cela m’empêche de visiter la partie nord de la Turquie. Mais je n’ai plus beaucoup de temps et je préfère le consacrer à l’Europe. 1250km en une nuit, arrivée vers 5h. 160km/h de moyenne en comptant les feux rouges… en suivant aussi les ambulances, course poursuite avec d’autres Mercedes, Audi… A la fois grisant terriblement dangereux et inconscient. Je ne le referai probablement pas.

A Istanbul je passe quelques jours chez Tugçe et Serap, je découvre l’université de Bogaziçi et la partie Nord de la ville.
Je dois finalement partir, et pour donner un peu de sens à mon parcours je prends la direction de Belgrade, afin de rejoindre Paris par l’Europe centrale et visiter de nouveaux pays.

Mon temps est cependant limité, je compte rejoindre la France avant le 6 août.

Published by Le voyage en Europe

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