Vous trouverez de nombreux sites internet donnant des conseils sur l’autostop: voici le minimum à savoir. Vous pouvez également visiter:
1 - Voyager gratuitement
- En Europe de l’Ouest, l’autostop est gratuit et il n’y a aucune confusion possible.
- Mais dans beaucoup de régions du monde, il peut être très courant de faire payer le trajet, tout le monde étant un peu taxi, ou alors la coutume veut qu’on partage le prix de l’essence. C’est le cas en Asie centrale et (de moins en moins) en Europe de l’Est. Dans ce cas, si vous ne souhaitez rien payer toujours demander une confirmation claire avant de monter dans la voiture. Et si vous souhaitez payer votre part, arrangez vous à l’avance sur le prix, et connaissez le coût du carburant.
- Enfin, en Asie particulièrement, l’autostop est encore peu connu. Il faut pouvoir expliquer simplement et clairement ce que vous souhaitez faire. Beaucoup de personnes rencontrées ne comprennent pas l’idée d’un trajet par étapes et gratuitement. Même s’ils font une partie du chemin il vous diront « non, je ne peux pas » en pensant que vous voulez aller à votre destination d’une seule traite. Quant à la gratuité, c’est un concept qui n’est pas toujours évident et assez occidental finalement. Ils insisteront souvent pour vous amener à la station de bus, à la gare, et parfois pour payer les tickets à votre place… Ce sont des situations difficile à gérer : gardez bien à l’esprit que dans certaines cultures votre interlocuteur peut vous proposer de payer par politesse sans vraiment le vouloir in fine, et/ou considère qu’un refus est un refus après dix minutes d’échanges et une dizaine de « non ». Si vous ne jouez pas le jeu, vous abusez finalement d’une différence culturelle, je l’ai sûrement fait plusieurs fois malheureusement…
Parfois même des taxis ou des bus vous proposeront de vous emmener gratuitement. Personnellement, je refuse si je ne suis pas dans une situation difficile, ou si cela les empêche de faire monter quelqu’un qui paie. Si le bus est plein, il est temps d’en sortir. Notez aussi que les conducteurs peuvent avoir des soucis avec leur employeur.
2 - Communiquer
Il n’est pas question d’abuser des personnes que vous rencontrez, ou de se mettre en danger. Il faut donc pouvoir communiquer un minimum dans la langue locale, ce qui devrait aller de soi si vous vous intéressez vraiment à ceux qui vous entourent :
- Les mots: gratuit – étape – trajet – bonjour – merci – au-revoir – stop, sont le strict nécessaire
- Une phrase du type: « Je veux aller à XXX, pouvez-vous un peu m’avancer dans cette direction gratuitement ? » est sans doute plus efficace si elle est simple et corrigée par un local. Écrivez-la sur un papier ou sur votre téléphone, et apprenez à la prononcer correctement.
- Souvent on vous proposera de vous amener à un distributeur, à la gare: apprenez à dire « Je paie ma nourriture mais j’essaie de me déplacer gratuitement. C’est un long voyage, taxi, bus et train sont trop chers » et « Je n’ai pas besoin d’argent« . Ce qui peut très bien s’expliquer avec des mots clés et des gestes.
- Ensuite (ou même avant tout car c’est quand même plus intéressant) vous pouvez apprendre quelques mots pour la conversation: famille – enfants – travail – études. Mélangez ça avec un peu d’anglais et des gestes et vous serez impressionné de ce que vous pouvez en faire.
En Europe un faible niveau en anglais suffit: apprenez seulement les formules de politesse. Bien entendu, si vous restez longtemps dans une région, n’hésitez pas à enrichir vos échanges, à être inventifs et expressifs.
Certains conducteurs vous poseront plein de questions ou vous raconteront toute leur vie en détail, d’autres parlerons par intermittence, et d’autres encore resteront complètement silencieux. Ils rendent service, et c’est à vous de vous adapter et d’être sensible à la façon dont ils veulent vivre ce moment. Bien sûr, vous ne pourrez pas le savoir sans essayer de lancer la conversation. S’ils souhaitent alors échanger, racontez des anecdotes ou écoutez attentivement ce qu’ils ont à vous dire et quand ils souhaitent le faire.
Note: vous pouvez utiliser Google translation sur votre téléphone, utilisez l’option pour télécharger les langages et traduire hors ligne
3 - Arrêter une voiture
Si vous pouvez communiquer clairement vos intentions, tout ira bien aussi longtemps qu’il y aura des voitures qui s’arrêtent. Voici une carte pour situer les pays où vous aurez plus de difficultés.
Où faire de l’autostop ?
Partout où vous trouverez des voitures.
Dans la loi, en particulier en Europe, il est interdit de faire du stop sur l’autoroute, juste après les péages ou tout endroit où un policier jugera que vous créez du danger. Dans la réalité tout est possible, vous devrez peut-être le faire malgré vous, comme ça m’est arrivé de nombreuses fois. Il faut donc y être préparé.
Voici des conseils concernant le stop le long d’une route. Mais avec un peu plus de motivation vous pouvez aussi interpeler des gens à une station service, dans la rue, ou sur le parking d’une aire de repos. Vos rencontres en seront plus riches.
Situation idéale
- Un trafic régulier
- Une route qui va directement là où vous souhaitez aller – pas de grand carrefour dans les prochains kilomètres
- Une grande visibilité – pour vous et pour les voitures dans les deux sens, pour éviter des collisions
- De la place sur le bas coté – pour vous et pour la voiture qui s’arrête
- Une route sans pente – en particulier pour les camions
Autres situations et solutions
Trop de trafic et pas d’espace pour s’arrêter: vérifiez s’il n’y a pas une intersection ou un feu un peu plus loin. Le trafic en sera peut-être réduit ou régulé, et les conducteurs se sentiront plus à l’aise pour s’arrêter ou vous interpeler.
Trop de carrefours: Les conducteurs peuvent ne pas comprendre où vous allez s’il y a trop de possibilités. Tant qu’ils s’arrêtent aucun soucis, soyez juste patient et demandez où ils vont. Sinon essayez de rejoindre le prochain carrefour à pied ou demandez à un conducteur de vous y amener en montrant l’intersection sur la carte. Si c’est sur une voie rapide et qu’il y a plusieurs intersections à la suite, il peut être utile de rejoindre une aire de repos entre deux d’entre elles. Enfin, vous pouvez utiliser un carton pour écrire votre destination.
Pas assez de trafic: marchez jusqu’à la prochaine intersection pour en avoir davantage. Faites de grands gestes et mettez vous sur la chaussée pour les rares voitures qui passent. Essayez de revenir en arrière pour prendre une autre route, sinon vous risquez d’être bloqué au milieu de nulle part. Et si quelqu’un finit par s’arrêter, assurez-vous qu’il va jusqu’à une zone habitée ou avec un trafic plus important.
Pas de trafic du tout: Ce n’est pas censé arriver: vous devez vous y être préparé et avoir eau et nourriture avec vous. Vérifiez la présence de villages et de potentiels marchés pour vous approvisionner, quitte à faire un détour. Vous pouvez faire entre 30 et 45 kilomètres par jour, selon votre sac, la pente, et votre constitution.
Trafic trop rapide, sur l’autoroute: parfois on vous dépose au mauvais endroit, parfois c’est la seule solution pour avancer. Soyez bien visible, mettez-vous sur la bande d’arrêt d’urgence ou à la fin d’une zone d’insertion. Assurez vous que la zone d’arrêt derrière vous est longue et suffisamment large. Posez votre sac au sol, visible mais à l’écart de la route: vous devez être mobile en cas de problème.
Absence de visibilité: en montagne ou dans certaines configurations, les voitures vous voient au dernier moment. Regardez la carte pour trouver des lignes droites ou des virages moins serrés. Placez-vous à l’endroit optimal pour que les voitures roulant dans les deux sens aient le temps de réagir et ralentir si une voiture s’est arrêtée pour vous.
Une route en pente: attendre ou se déplacer. Sur la carte, repérez les longues lignes droites ou les intersections, plus susceptibles d’être à plat. La plupart des voitures s’arrêteront malgré tout, mais c’est un frein psychologique important. Si ce sont surtout des camions, il faut espérer qu’ils ne soient pas tous chargés.
Votre apparence:
- Essayez de porter des vêtements colorés ou clairs. Pour les coups de soleil, la morale et les appétits sexuels: préférez le pantalon au short même pour les hommes, les chaussures plutôt que les claquettes, et si votre peau est sensible un haut à manche longue et un tissu sur le cou.
- Mettez votre sac en avant: c’est un signe important, vous êtes un grand voyageur.
- Ne fumez pas, surtout en Europe et dans les pays où fumer tue. Ailleurs, fumer est presque un avantage.
- Souriez avec les lèvres (avec les dents c’est difficile à tenir…).
- Porter des lunettes de soleil n’aide pas mais il vaut mieux se protéger. Parfois une casquette suffit.
- Côté cheveux gras, barbe et vêtements tâchés: c’est mieux sans, mais les conducteurs le réalisent souvent trop tard et ils sont compréhensifs
- Enfin mettez vous simplement à la place du conducteur: il veut que vous soyez propre, respectueux et sympathique et ça doit se voir.
Le signe:
- Le pouce levé. Dans certains pays c’est impoli ou incompris: je le fais quand même et je l’explique à ceux qui s’arrêtent. C’est un signe qu’on peut clairement identifier à un transport gratuit, et le rendre universel peut aider de futur voyageurs. La position pour le pouce levé: tenez votre bras bien à l’horizontal et essayez de bloquer vos muscles et l’os de votre épaule vers l’arrière. C’est plus visible et à la longue vous souffrez moins.
- Sinon vous pouvez juste bouger la main vers le bas comme pour héler un taxi: c’est international. Si vous êtes deux vous pouvez même faire les deux signes simultanément.
- Enfin, dans certains cas vous pouvez faire de grands signes de la main dans l’axe de la route, pour indiquer que vous faites une grande distance. C’est particulièrement utile sur une voie rapide pour interpeler les camions.
- Un autre signe tout aussi important: fixer et suivre des yeux les conducteurs pour créer un contact.
- Assez souvent ils font eux-même des signes: apprenez ce que ça signifie en fonction des pays. D’habitude c’est juste qu’ils n’ont pas de place ou qu’ils ne veulent pas vous prendre. Ils peuvent montrer leur surprise, se demander ce que vous voulez, vous dire qu’ils tournent bientôt, qu’ils restent dans le coin, qu’ils font demi-tour, ou qu’il y a une intersection un peu plus loin…
Le carton:
Je le recommande seulement en zone urbaine, sur voie rapide avec une bifurcation, ou si les locaux ne comprennent pas le pouce levé ou tout autre signe. Sinon c’est une perte de temps et vous risquez de rater des opportunités.
Exemple: Ceux qui ne vont pas jusqu’à la ville indiquée ne s’arrêteront peut-être pas, même si cela aurait aidé. L’un d’entre eux vous aurait peut-être invité chez lui à mi-chemin, ou bien il vous aurait fait découvrir une belle région, une autre route, quelque chose d’imprévu.
Utiliser un carton, c’est créer une règle: je vais là. Est-ce nécessaire ?
Note: vous pouvez utiliser Maps.me pour vous repérer sur des cartes hors ligne, en téléchargeant les pays correspondants. Vous pouvez également marquer vos étapes et les endroits que vous souhaitez visiter
4 - Les dangers
Les dangers sont réels, mais systématiquement surestimés.
Règles simples: évitez les conducteurs bizarres, ne restez pas dans les banlieues, arrêtez vous avant la nuit, et essayez d’avoir toujours quelques passants autour de vous.
Aller au mauvais endroit
Les conducteurs sont plein de bonnes intentions, mais ils vous abandonnent à un endroit dangereux, ou qui ne vous convient pas du tout. Ils n’ont pas toujours conscience des risques qu’ils vous font prendre, ou au contraire ils pensent mieux savoir ce qui est bon pour vous et surestiment les risques. Ils vous lâchent sur l’autoroute ou ils vous amènent jusqu’à la gare vous obligeant à marcher 10km vers le centre-ville. Solution: mieux communiquer, mesurer le risque et ne pas hésiter à insister pour revenir en arrière ou aller à tel endroit. Bien sûr, il ne s’agit pas de se plaindre pour marcher 500m de moins en plein jour, le conducteur n’est pas à votre service.
Perdre son temps
La nuit vient et vous avez un objectif à atteindre, ne serait-ce que pour camper avant la nuit ou passer une frontière avant la fin de votre visa. Certains passants ou certains conducteurs sont envahissants et vous posent mille questions sans réellement vous aider. D’autres veulent vous inviter chez eux mais vous devez à tout prix faire plus de kilomètres. Rassurez-les et repoussez-les fermement: ça n’est pas toujours poli, mais certaines cultures ont une perception du temps et du refus qui n’est peut-être pas compatible avec votre rythme de voyage et vos obligations à un instant donné. Ayez-en conscience.
Se faire renverser
Difficile d’être en sécurité le long d’une route. Restez sur vos gardes et ne tournez jamais le dos à la circulation. Beaucoup de voitures doublent du mauvais côté ou utilisent la bande d’arrêt d’urgence. Les scooter et les motos s’imposent sur les trottoirs et respectent rarement les piétons. Un feu rouge, une voie piétonne ou un policier à proximité ne vous protègent absolument pas: il n’y a pas de règles et les comportements sont imprévisibles. Apprenez à regarder autour de vous systématiquement, ne restez pas les yeux fixés sur votre téléphone.
Avoir un accident de voiture
Les comportements dangereux se retrouvent lorsque vous êtes en voiture. Mettez votre ceinture (s’il y en a une) même si personne ne la met, même si on vous fait signe que c’est inutile. Certains conducteurs peuvent ne pas avoir de lunettes faute d’argent, ils roulent au milieu et changent de direction au dernier moment: demandez leurs de s’arrêter et changez de voiture. Trouvez un prétexte. De même pour tout comportement bizarre, si ça ne semble pas correspondre à une différence culturelle n’ayez pas peur d’être impoli: ils vous mettent en danger et devraient en avoir conscience. N’hésitez pas à leur dire s’ils roulent trop vite, ils rigoleront et finiront par ralentir. Tout ceci n’est pas toujours facile à faire ou dire.
Se faire agresser
Il n’y a pas grand chose à dire à part parler d’expérience, vous rassurer et donner des conseils faciles.
Ça m’est réellement arrivé deux fois sur 800 trajets, lorsque j’étais seul, et parce que j’avais refusé de suivre mon instinct. Et peut-être une dizaine de fois des comportements ou des propositions étranges. C’est donc rare et évitable, mais il faut s’y préparer. Souvent tout commence avec des agressions verbales, insultes ou propositions sexuelles insistantes. C’est évident: restez calme, demandez à vous arrêter et éloignez-vous. C’est une situation qui peut vous arriver partout, en voyageant vous apprendrez vite à contrôler vos nerfs, cacher votre peur et forcer votre confiance en vous. Si c’est une agression sexuelle, dites clairement au conducteur d’arrêter. Dans ce cas précis, et seulement s’il insiste : faites-lui peur, tout en essayant de garder le contrôle sur vos propres émotions. Évitez juste de lui faire perdre le contrôle de sa voiture.
Tout dépend donc de votre jugement et de votre comportement. Les vrai fous n’ont pas de voiture. Si vous refusez systématiquement l’aide de gens qui vous paraissent bizarres, le risque est presque nul. Pour ma part je prends plus de risques, car les personnes étranges au premier abord sont souvent les rencontres les plus riches, ou celles qui vous apprennent le plus sur vous même. A vous de définir votre vulnérabilité physique et psychologique et d’adapter vos limites. Sachez ce que vous faites, connaissez les risques et prévoyez comment y répondre.
Fausse alerte: Certaines cultures ou personnes ont des comportements qui peuvent vous paraître déplacés, ils ne sont pas pour autant dangereux. En réagissant trop fort: vous allez vous mettre en danger. Par exemple mettre la main sur la cuisse ou vous prendre par la main est courant en Turquie. Et quel que soit le pays, il peut arriver qu’on vous propose de but en blanc une expérience sexuelle, dites juste non. Selon la clarté et l’absence de trouble dans votre réponse, ça s’arrêtera souvent là. Vous pouvez même continuer à converser en paix, et parler de la femme et des enfants, ça m’est arrivé…
Ou voler
Un seul sac, petit, léger, et toujours avec vous. Ne le mettez dans le coffre d’une voiture que si la personne vous inspire clairement confiance, ce qui sera généralement le cas.
5 - L'autostop seul ou à plusieurs
Deux filles ou un gars / une fille:
C’est presque parfait. Sur la route les conducteurs n’auront pas peur de vous et les stéréotypes vous seront utiles: le couple mignon ou les deux filles courageuses, ça fait son effet. Vous pouvez également vous relayer pour arrêter les voitures, parler au conducteur, surveiller les sacs sur la banquette arrière, mais également prévenir toute agression.
Voyager seul:
Que vous soyez un homme ou une femme. Il y a toujours une place de libre dans une voiture. Vous avez plus de chance d’être pris sur une route où les voitures sont remplies pour cause de vacances ou autre. Ça m’est arrivé entre la Turquie et l’Allemagne. Par contre vous devez faire la conversation et être plus attentif au comportement du conducteur et des passagers. Les agressions sont plus probables, tout comme les propositions sexuelles: soyez préparés.
Pour un homme. Une conductrice seule vous prendra rarement, et l’ensemble des conducteurs peut avoir peur d’une agression ou d’un vol. C’est là que votre apparence vestimentaire et votre sourire peut faire la différence.
Pour une femme. Ce n’est pas ma propre expérience mais ce que j’ai vu, discuté avec des voyageuses ou lu sur des blogs. Les papas, les mamans et les conductrices seules s’arrêteront aussitôt. Les risques d’agressions sont plus élevés, mais vous êtes pris plus rapidement par ceux qui s’inquiètent pour vous. Le stéréotype de la fille vulnérable joue en votre faveur. Je pense donc que statistiquement, une fille prend autant de risques qu’un homme à voyager seule. J’irai plus loin: les agressions sexuelles sont plus nombreuses mais très souvent limitées à de la drague. Selon moi, si votre comportement est optimal, les agressions réellement dangereuses sont aussi fréquentes pour un homme que pour une femme. Lors d’une agression non sexuelle, un homme hésitera à vous frapper. Au moins en Europe et en Asie. Votre seule limitation concerne les pays à réputation machiste ou conservatrice: vérifiez sur des blogs de voyageuses, ce ne sont pas toujours les pays auxquels on pense en premier.
Deux hommes ou un groupe d’amis:
Dans les deux cas c’est difficile. Peur et manque de place.
A deux hommes. Rien de plus sûr. Personne ne vous embêtera, excepté peut-être des groupes d’hommes qui passent par là. Dans une voiture, le pire des cas c’est 2 contre 3: le risque d’agression sur la route est donc quasiment nul. Malheureusement, les conducteurs seuls, les conductrices et les couples auront peur de vous. J’ai pu remarquer à plusieurs reprises des voitures qui ralentissent et qui accélèrent après qu’une femme ait parlé au chauffeur. Ici aussi votre apparence joue énormément. C’est de loin la moins bonne combinaison.
Un groupe. C’est simple: divisez-vous. Soyez juste sûrs que l’équipement est bien réparti, afin d’être indépendants en cas de problème. Fixez également un point de rendez-vous. Dans certains pays où les pick-up sont courants ou les locaux accueillants, vous pouvez trouver jusqu’à 4 places. Par ailleurs, vous ferez sûrement peur à un conducteur seul, faites attention à votre attitude au bord de la route. Une fois dans la voiture, évitez de trop parler entre vous et essayez d’inclure le conducteur dans la conversation. Si vous vous organisez correctement, c’est une des meilleures aventures !
C’est mon expérience et la votre sera unique : ces contraintes ne doivent pas vous empêcher de partir avec ceux que vous aimez, et avec qui vous pensez en profiter à fond.
Comments