Quelques pas en Europe

Une aventure de trois mois Paris – Caucase – Paris (été 2015)

Présentation


J’avais prévu de suivre la route de la soie de Venise à l’Asie centrale… Un accident me fait rater l’avion. Tout ce qui était prévu tombe à l’eau et la vraie aventure commence ! Trois mois, de mai à juillet 2015, pour parcourir l’Europe. Je suis seul et les premières semaines sont difficiles car l’autostop m’est presque inconnu et aborder des gens n’est pas évident… Je finis par prendre le pli. C’est un jeu.
Et puis il faut parler anglais, parfois un peu allemand et les mots se mélangent. Je m’améliore, peu importe l’accent et les erreurs de grammaire.
Je rencontre des gens que je n’aurais jamais rencontrés en France, je sors de ma bulle sociale. Je débats avec personnes de toutes conditions, avec tous les métiers et tous les âges. Les religions changent également, j’ouvre les yeux sur des communautés et des cultures différentes, de quoi remettre en question beaucoup de préjugés.

Il est temps de rentrer. Se déplacer tous les jours et ne pas savoir où dormir épuise beaucoup, mais c’est le prix à payer pour une expérience inoubliable. Pour moi, voyager seul reste le meilleur moyen de rencontrer du monde et de sortir de son confort. Faites-le!

Lettres de voyage

En chiffres

La traversée de l’Asie

La mousson indonésienne, l’hiver chinois et le printemps perse… (de novembre 2016 à avril 2017)

Présentation


Mon précédent voyage avait un goût d’inachevé: pourquoi s’arrêter à l’Europe ? Les frontières avec l’Asie sont floues, et toucher du doigt l’Asie mineure m’a donné envie d’aller plus loin. Je pars avec un ami pour six mois, de novembre 2016 à mai 2017.

C’est un défi de voyager à deux pendant si longtemps. Nos caractères sont proches heureusement. Après mon voyage en solitaire, j’apprends progressivement à déléguer, à faire confiance. Pas toujours facile. C’est en tout cas une belle occasion de cerner ses propres défauts. Le voyage solo et à deux sont finalement complémentaires…

Nous partons de Jakarta en période de mousson et traversons la Chine et le Kazakhstan en hiver. Notre calendrier aurait pu être plus clément en partant en janvier, mais nous préférons rencontrer les habitants dans des conditions réelles et variées. Le climat en fait partie.

Nous marchons énormément, l’autostop n’est pas connu et nous devons souvent l’expliquer. Notre situation est paradoxale : même étudiants  nous avons beaucoup plus de ressources que les personnes rencontrées. Abuse-t-on de leur hospitalité avec notre mode de voyage ?  L’entraide et l’hospitalité ont beau être de belles idées altruistes, elles ont quand même un coût. Quelques repas offerts, ou quelques litres d’essence peuvent sembler commun pour nous et représenter beaucoup pour d’autres. Nous nous sommes efforcés d’être corrects.

La diversité de l’Asie est unique et le choc culturel est important. Il n’est plus question de juger l’autre car les schémas de pensée européens n’ont plus lieu d’être. Mais il est bien difficile de s’en empêcher. Il y a des temps morts à cause des visas et de la pluie, des courses effrénées pour traverser des frontières à temps… Sur une si longue période le moral est parfois à zéro, mais un hôte sympathique, des enfants insouciants ou un paysage magnifique et vous êtes repartis.

Lorsque le voyage se termine, le monde semble un peu moins mystérieux et ses propres choix de vie plus complexes. Que faire de nos privilèges ?

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