 A peine franchi la frontière, un couple d’une vingtaine d’année s’arrête et nous invite à dîner. Nous passons donc nos premiers jours en Chine dans un village communautaire, organisé autour d’un terrain de basket et perdu dans des champs de bananiers. Les différentes familles nous invitent à manger chez elles l’une après l’autre, et notre appétit doit suivre, d’autant qu’ils mangent apparemment quatre fois par jour.
A peine franchi la frontière, un couple d’une vingtaine d’année s’arrête et nous invite à dîner. Nous passons donc nos premiers jours en Chine dans un village communautaire, organisé autour d’un terrain de basket et perdu dans des champs de bananiers. Les différentes familles nous invitent à manger chez elles l’une après l’autre, et notre appétit doit suivre, d’autant qu’ils mangent apparemment quatre fois par jour.
Le nouvel an approche: tout le monde est en vacances pour au moins trois semaines et le porc a été tué pour l’occasion. Nous nous régalons et apprenons à jongler avec Google traduction pour échanger avec nos hôtes.
C’est aussi à ce moment que se confirme l’importance de la cigarette en Chine. On nous en propose en permanence, des magasins en distribuent gratuitement pour le nouvel an et des paniers entiers sont mis à disposition, par exemple lors les mariages.
 Notre trajet vers Kunming commence au péage où un policier arrête les voitures pour nous. Il en trouve une après une vive discussion et nous ne savons pas si notre conducteur nous emmène de son plein gré, même s’il s’avère sympathique par la suite.
Notre trajet vers Kunming commence au péage où un policier arrête les voitures pour nous. Il en trouve une après une vive discussion et nous ne savons pas si notre conducteur nous emmène de son plein gré, même s’il s’avère sympathique par la suite.
Les premiers paysages chinois sont grandioses, les premiers villages sont des villes où de hauts immeubles s’alignent. Les infrastructures sont immenses et notre carte n’est plus du tout à jour, le goudron et le béton sont encore frais. Après Kunming, une ville où tous les bâtiments semblent avoir émergé ces dernières décennies, nous nous dirigeons vers Dali. C’est une des villes les plus touristiques du pays et nous y découvrons l’importance du tourisme intérieur chinois. Une famille de Canton nous prend en stop, elle aura fait plus de 1500km de trajet en voiture pour arriver à destination.
A partir de Dali nous sommes en moyenne à 2200m d’altitude et la route passe plusieurs fois des cols de 3000m. Les visages et les habits des ethnies locales sont tous différents, les langages changent, les paysages et la nourriture également, et nous réalisons à quel point la Chine est une fédération de peuples.
 Nous dormons pour la première fois en dessous de zéro degré dans notre tente, et la limite de l’équipement semble presque atteinte. Le froid étant le plus vif le matin, au moment de plier la tente, nos doigts sont gelés. Nous essayons désormais de ne plus dormir dehors, et demandons directement aux passants de nous héberger. La nuit suivante nous la passons dans l’annexe d’une église, puis dans un magasin etc…
Nous dormons pour la première fois en dessous de zéro degré dans notre tente, et la limite de l’équipement semble presque atteinte. Le froid étant le plus vif le matin, au moment de plier la tente, nos doigts sont gelés. Nous essayons désormais de ne plus dormir dehors, et demandons directement aux passants de nous héberger. La nuit suivante nous la passons dans l’annexe d’une église, puis dans un magasin etc…
Un des villages dans lequel nous dormons est spécialisé dans l’orfèvrerie depuis plusieurs siècles voire millénaires. Et même si peu de maisons ou de temples semblent anciens, cet endroit assez touristique garde son charme et une vie de village. C’était la même impression que nous avions eu à Dali, et le tourisme ne semble donc pas déformer les traditions, ou bouleverser plus que ça la vie des habitants.
Nous passons également une nuit dans la banlieue d’une grande ville de montagne, Shuanghe, avec une famille d’une ethnie locale. A la lumière du feu nous mangeons des pommes de terres braisées et discutons avec les frères et sœurs et leurs cousins, certains parlant un assez bon anglais. Nous sommes pour le moment impressionné par l’accueil et la proactivité chinoise.
 A Chengdu, nous passons le nouvel an chez une famille, dans le district de Xin Du. Nous y sommes accueilli chaleureusement encore une fois, et profitons des pétards assourdissants et des feux d’artifices de toute part. Ils sont plus ou moins interdits dans le centre mais pas dans ce district en banlieue. Nous visitons un temple bouddhiste pris d’assaut pour y brûler des bâtons d’encens. Nous y jetons les nôtres sur les différents brasier, puis nous envoyons quelques ballons de papier dans les airs avant d’aller dormir. Les pétards mitraillettes du matin nous réveillent après une accalmie de quelques heures…
A Chengdu, nous passons le nouvel an chez une famille, dans le district de Xin Du. Nous y sommes accueilli chaleureusement encore une fois, et profitons des pétards assourdissants et des feux d’artifices de toute part. Ils sont plus ou moins interdits dans le centre mais pas dans ce district en banlieue. Nous visitons un temple bouddhiste pris d’assaut pour y brûler des bâtons d’encens. Nous y jetons les nôtres sur les différents brasier, puis nous envoyons quelques ballons de papier dans les airs avant d’aller dormir. Les pétards mitraillettes du matin nous réveillent après une accalmie de quelques heures…
La nourriture est assez épicée au Sichuan mais pas autant qu’en Indonésie, ou de manière différente, impossible à dire. En tout cas nous goûtons de nombreux légumes inconnus, des tripes, du gras, des bonbons à la viande, des tisanes de blé et beaucoup de thé vert, bien sûr.
 Nous voici à Mianyang avec beaucoup à dire sur ce pays continent. Nous manquons malheureusement de temps pour décrire tout ce que nous découvrons et toutes nos réflexions…
Nous voici à Mianyang avec beaucoup à dire sur ce pays continent. Nous manquons malheureusement de temps pour décrire tout ce que nous découvrons et toutes nos réflexions…
Nous allons acheter bientôt gants et bonnets pour affronter les températures négatives du Nord. La pollution est là elle aussi, mais le nez bouché nous empêche sûrement de la jauger correctement. On nous rappelle également régulièrement que des tempêtes de sable sévissent à cette période entre Urumqi et Beijing, nous verrons bien. Y aller quand tout va bien serait tricher n’est-ce pas ? Jusqu’à certaines limites 😉
Bonne année du coq à toutes et à tous !
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 Malheureusement ce trajet en autoroute et les grands « villages » chinois offrent peu d’occasions de prendre des photos. Encore, tout semble neuf et nos hôtes s’en désolent parfois, évoquant Xi’an, Beijing, où de vieux quartiers ont été plus ou moins préservés.
Malheureusement ce trajet en autoroute et les grands « villages » chinois offrent peu d’occasions de prendre des photos. Encore, tout semble neuf et nos hôtes s’en désolent parfois, évoquant Xi’an, Beijing, où de vieux quartiers ont été plus ou moins préservés. A Haidong nous dormons dans un restaurant de nouilles, à Qingshizui dans la maison du cuisinier de la mosquée.
A Haidong nous dormons dans un restaurant de nouilles, à Qingshizui dans la maison du cuisinier de la mosquée. Nous passons donc trop souvent nos journées à marcher, manger et trouver un endroit où dormir. Heureusement nos déambulations nous amènent à voir des joueurs de pokers, des geeks jouant dans des salles, nous passons à côté d’usines, de gisements de charbon, de pépinières. Dans les voitures les paysages sont magnifiques, avec des cols à plus de 3500 mètres et des paysages proches de ceux de la Mongolie voisine. La route entre Xining et Zhangye est impressionnante et nous rêvons de retourner un jour dans le Qinghai. Près d’Urumqi, les vaches et les moutons sont peu à peu remplacés par des chevaux et des chameaux. A noter aussi, l’impressionnante présence de l’armée et de la police dans le Xinjiang, portiques de sécurité et contrôle des passeports sont fréquents, et les stations essence sont par exemple toutes protégées par la police. Leur renforcement daterait de cette année.
Nous passons donc trop souvent nos journées à marcher, manger et trouver un endroit où dormir. Heureusement nos déambulations nous amènent à voir des joueurs de pokers, des geeks jouant dans des salles, nous passons à côté d’usines, de gisements de charbon, de pépinières. Dans les voitures les paysages sont magnifiques, avec des cols à plus de 3500 mètres et des paysages proches de ceux de la Mongolie voisine. La route entre Xining et Zhangye est impressionnante et nous rêvons de retourner un jour dans le Qinghai. Près d’Urumqi, les vaches et les moutons sont peu à peu remplacés par des chevaux et des chameaux. A noter aussi, l’impressionnante présence de l’armée et de la police dans le Xinjiang, portiques de sécurité et contrôle des passeports sont fréquents, et les stations essence sont par exemple toutes protégées par la police. Leur renforcement daterait de cette année. A Hami et Turpan, nous trouvons finalement des hôtes dans la rue assez facilement et nous pouvons récupérer et discuter. Le premier est un étudiant en informatique qui parle anglais et nous pouvons nous passer enfin du traducteur de notre téléphone. Un traducteur qui s’avère d’ailleurs souvent gênant dans nos interactions, la technologie ne remplaçant pas encore très bien les simples gestes, notamment pour l’autostop.
A Hami et Turpan, nous trouvons finalement des hôtes dans la rue assez facilement et nous pouvons récupérer et discuter. Le premier est un étudiant en informatique qui parle anglais et nous pouvons nous passer enfin du traducteur de notre téléphone. Un traducteur qui s’avère d’ailleurs souvent gênant dans nos interactions, la technologie ne remplaçant pas encore très bien les simples gestes, notamment pour l’autostop. La Chine nous laissera donc une impression mitigée concernant la proactivité et l’accueil des habitants, mais notre façon de voyager étant peu commune nous comprenons leur surprise et leur incompréhension. De notre côté nous avons essayé d’éviter la charité et nous avons fait du mieux possible pour être toujours hébergé de manière spontanée et volontaire, mais la tâche a été difficile. Si nous nous obstinons à éviter l’hôtel, c’est bien pour nous forcer à faire appel aux autres, et quelque part mettre à l’épreuve l’hospitalité locale. C’est aussi un moyen de rencontrer des personnes de tout milieu, et de découvrir des lieux originaux. Nous utiliserions la tente s’il ne faisait pas -15°C au petit matin: l’autostop dans ces conditions est déjà un défi. Affaire à suivre en Asie centrale !
La Chine nous laissera donc une impression mitigée concernant la proactivité et l’accueil des habitants, mais notre façon de voyager étant peu commune nous comprenons leur surprise et leur incompréhension. De notre côté nous avons essayé d’éviter la charité et nous avons fait du mieux possible pour être toujours hébergé de manière spontanée et volontaire, mais la tâche a été difficile. Si nous nous obstinons à éviter l’hôtel, c’est bien pour nous forcer à faire appel aux autres, et quelque part mettre à l’épreuve l’hospitalité locale. C’est aussi un moyen de rencontrer des personnes de tout milieu, et de découvrir des lieux originaux. Nous utiliserions la tente s’il ne faisait pas -15°C au petit matin: l’autostop dans ces conditions est déjà un défi. Affaire à suivre en Asie centrale ! Nous discutons de tout cela autour d’un hot pot. Nous restons trois nuits, le temps de nous reposer et de demander des renseignements à l’ambassade Kazakh.
Nous discutons de tout cela autour d’un hot pot. Nous restons trois nuits, le temps de nous reposer et de demander des renseignements à l’ambassade Kazakh. A Lucaogou nous trouvons rapidement un hôte dans la rue, un avant goût du Kazakhstan.
A Lucaogou nous trouvons rapidement un hôte dans la rue, un avant goût du Kazakhstan. Notre seconde nuit, nous la passons avec Azamat, un jeune qui nous cite du Georges Sand et nous chante du Stromae. Sa culture est impressionnante. Il gagne 200 dollars par mois, en travail de nuit, c’est le seul salaire de sa famille.
Notre seconde nuit, nous la passons avec Azamat, un jeune qui nous cite du Georges Sand et nous chante du Stromae. Sa culture est impressionnante. Il gagne 200 dollars par mois, en travail de nuit, c’est le seul salaire de sa famille. Au matin nous repartons, la circulation est faible. Il caille. Mais un camion puis une voiture nous amèneront à Priosjorsk, où Morat nous trouvera dans la rue. Cet ouvrier d’une cinquantaine d’année nous héberge et nous fait visiter sa ville, ancienne base stratégique de l’armée soviétique. L’armée kazakh y siège toujours, et les canons comme les tanks y sont stockés par dizaines sans qu’on sache s’ils fonctionnent. On y voit également de vieux Mig 21 et des radars, impressionnant. Le tout au bord d’un des plus grands lacs du monde, totalement gelé, avec des traîneaux de pêcheurs au loin en route pour faire quelques trous de ci de là.
Au matin nous repartons, la circulation est faible. Il caille. Mais un camion puis une voiture nous amèneront à Priosjorsk, où Morat nous trouvera dans la rue. Cet ouvrier d’une cinquantaine d’année nous héberge et nous fait visiter sa ville, ancienne base stratégique de l’armée soviétique. L’armée kazakh y siège toujours, et les canons comme les tanks y sont stockés par dizaines sans qu’on sache s’ils fonctionnent. On y voit également de vieux Mig 21 et des radars, impressionnant. Le tout au bord d’un des plus grands lacs du monde, totalement gelé, avec des traîneaux de pêcheurs au loin en route pour faire quelques trous de ci de là. C’est également là que nous rencontrons notre premier policier véreux. Il trouve un prétexte pour nous demander de l’argent, sous peine d’avoir des problèmes pour traverser la frontière… Il comprend vite à qui il a affaire et finit par partir en nous serrant la main. Serrer la main est très important par ici.
C’est également là que nous rencontrons notre premier policier véreux. Il trouve un prétexte pour nous demander de l’argent, sous peine d’avoir des problèmes pour traverser la frontière… Il comprend vite à qui il a affaire et finit par partir en nous serrant la main. Serrer la main est très important par ici. Nous apprenons quelques histoires sur le Kirghizistan, l’épopée de Manas, le kidnapping des futures épouses qui tend heureusement à disparaître, ou encore le rôle des Kirghiz lors de la seconde guerre mondiale. Les mouvements de population dans l’histoire récente, les traditions de jeux et de danse, les yourtes au printemps, ou les combats d’animaux, tout montre une culture riche et très dynamique, conforté par l’essor du tourisme. Malheureusement pour nous, la plupart des activités culturelles du pays se déroulent en été.
Nous apprenons quelques histoires sur le Kirghizistan, l’épopée de Manas, le kidnapping des futures épouses qui tend heureusement à disparaître, ou encore le rôle des Kirghiz lors de la seconde guerre mondiale. Les mouvements de population dans l’histoire récente, les traditions de jeux et de danse, les yourtes au printemps, ou les combats d’animaux, tout montre une culture riche et très dynamique, conforté par l’essor du tourisme. Malheureusement pour nous, la plupart des activités culturelles du pays se déroulent en été. Karakol ne sera pas une très bonne expérience, quelques alcooliques et junkies nous agressent, et le tourisme est assez omniprésent. Nous dormons avec un jeune dans une maison d’ouvriers, mais il tente de nous soutirer de l’argent le matin. Ce n’est pas représentatif du pays, et en contraste avec l’accueil formidable dans les petits villages et la gentillesse des conducteurs.
Karakol ne sera pas une très bonne expérience, quelques alcooliques et junkies nous agressent, et le tourisme est assez omniprésent. Nous dormons avec un jeune dans une maison d’ouvriers, mais il tente de nous soutirer de l’argent le matin. Ce n’est pas représentatif du pays, et en contraste avec l’accueil formidable dans les petits villages et la gentillesse des conducteurs. Un délai de plus dans l’attribution du visa Iranien nous met en danger pour la traversée de l’Ouzbékistan, dont les dates du visa sont fixées, mais nous pouvons finalement obtenir le visa en un jour avec l’accord du Consul.
Un délai de plus dans l’attribution du visa Iranien nous met en danger pour la traversée de l’Ouzbékistan, dont les dates du visa sont fixées, mais nous pouvons finalement obtenir le visa en un jour avec l’accord du Consul. Le col au sud de Bishkek est plongé dans le givre et le brouillard. Une quantité impressionnante de neige borde la route. Cet hiver des conducteurs y ont perdu la vie ou des membres, bloqués par -50 degrés… Nous sommes heureux que le temps soit plus clément, et la dangereuse beauté des montagnes nous accompagne vers Osh. Nous dormons sur la route chez un de nos conducteurs, grossiste de fruits et légumes, nous mangeons plov et pain maison en compagnie de ses enfants qui nous regardent avec de grands yeux. Sur les collines alentours des bergers dirigent leurs troupeaux à dos de cheval. Nous continuons vers Osh, traversons la frontière sans problème, bien que ce soit la première fois qu’on nous fouille intégralement.
Le col au sud de Bishkek est plongé dans le givre et le brouillard. Une quantité impressionnante de neige borde la route. Cet hiver des conducteurs y ont perdu la vie ou des membres, bloqués par -50 degrés… Nous sommes heureux que le temps soit plus clément, et la dangereuse beauté des montagnes nous accompagne vers Osh. Nous dormons sur la route chez un de nos conducteurs, grossiste de fruits et légumes, nous mangeons plov et pain maison en compagnie de ses enfants qui nous regardent avec de grands yeux. Sur les collines alentours des bergers dirigent leurs troupeaux à dos de cheval. Nous continuons vers Osh, traversons la frontière sans problème, bien que ce soit la première fois qu’on nous fouille intégralement. Le lendemain nous sommes pris à bord de deux camions qui nous emmènent à Nukus en deux jours. Nous dormons sur les couchettes des cabines, on peut ajouter ça à la liste des « premières fois ». Les villages à pertes de vue ont fait place au désert, où nous apercevons de nombreux chiens de prairie, aigles et chameaux.
Le lendemain nous sommes pris à bord de deux camions qui nous emmènent à Nukus en deux jours. Nous dormons sur les couchettes des cabines, on peut ajouter ça à la liste des « premières fois ». Les villages à pertes de vue ont fait place au désert, où nous apercevons de nombreux chiens de prairie, aigles et chameaux. A Beyneu en marchant dans la rue nous sommes invités pour le nouvel an musulman par un groupe de professeurs. Le professeur de danse nous fait une démonstration, et nous parlons avec les professeurs d’anglais. Malheureusement ils seront trop alcoolisés pour nous trouver un endroit où dormir. Les mauvais plans font aussi partie du voyage. Nous passons de nouveau la nuit dans un chantier.
A Beyneu en marchant dans la rue nous sommes invités pour le nouvel an musulman par un groupe de professeurs. Le professeur de danse nous fait une démonstration, et nous parlons avec les professeurs d’anglais. Malheureusement ils seront trop alcoolisés pour nous trouver un endroit où dormir. Les mauvais plans font aussi partie du voyage. Nous passons de nouveau la nuit dans un chantier. A Baku nous trouvons un hôte tard dans la nuit, il parle français, et beaucoup d’autres langues. Les polyglottes sont si nombreux dans cette région du monde ! Au matin nous discutons ensemble autour d’un thé et de baklavas avant de rejoindre Shamakhi. Les premiers paysages azéris sont grandioses, des collines vertes et sans arbres à l’infini.
A Baku nous trouvons un hôte tard dans la nuit, il parle français, et beaucoup d’autres langues. Les polyglottes sont si nombreux dans cette région du monde ! Au matin nous discutons ensemble autour d’un thé et de baklavas avant de rejoindre Shamakhi. Les premiers paysages azéris sont grandioses, des collines vertes et sans arbres à l’infini. Au Sud de Lankaran, à Xanbulan, nous dormons dans une belle forêt, mais sous la pluie. Nous discutons avec beaucoup de jeunes, avec la vendeuse de pain, avec des personnes qui nous interpellent pour nous inviter à boire le thé. Les azéris sont très curieux et très proactifs, nous sommes un peu triste de passer si vite dans ce beau pays.
Au Sud de Lankaran, à Xanbulan, nous dormons dans une belle forêt, mais sous la pluie. Nous discutons avec beaucoup de jeunes, avec la vendeuse de pain, avec des personnes qui nous interpellent pour nous inviter à boire le thé. Les azéris sont très curieux et très proactifs, nous sommes un peu triste de passer si vite dans ce beau pays. Nous avons mis du temps à trouver internet, désolé de ce manque de nouvelles ! Les Iraniens n’ont pas le wifi illimité mais ils le créditent de quelques gigas, rarement activés.
Nous avons mis du temps à trouver internet, désolé de ce manque de nouvelles ! Les Iraniens n’ont pas le wifi illimité mais ils le créditent de quelques gigas, rarement activés. A Isfahan nous nous baladons sur la place Naqsh-e Jahan, et quelques jeunes nous abordent. Nous passons les deux nuits suivantes chez l’un d’entre eux, débattant beaucoup et visitant la ville. Nous goûtons également à de bons plats, notamment du poulet dans une sauce de noix mélangées à des pommes grenades caramélisées…
A Isfahan nous nous baladons sur la place Naqsh-e Jahan, et quelques jeunes nous abordent. Nous passons les deux nuits suivantes chez l’un d’entre eux, débattant beaucoup et visitant la ville. Nous goûtons également à de bons plats, notamment du poulet dans une sauce de noix mélangées à des pommes grenades caramélisées… Nous partons vers Bushehr, avec une étape non loin de Qaemiyeh. On nous offre des glaces sur la route: après la neige vers Qazvin une semaine plus tôt, les températures sont maintenant proches de 30 degrés. Nous campons autour d’un feu, près des tentes de bergers nomades. L’environnement est magnifique, verdoyant et entouré de canyons.
Nous partons vers Bushehr, avec une étape non loin de Qaemiyeh. On nous offre des glaces sur la route: après la neige vers Qazvin une semaine plus tôt, les températures sont maintenant proches de 30 degrés. Nous campons autour d’un feu, près des tentes de bergers nomades. L’environnement est magnifique, verdoyant et entouré de canyons. Nous sommes ingrats dans un pays où être pressé ne semble pas avoir de sens. Pourtant, sans s’imposer de rythme il faudrait plus d’un an pour le même voyage.
Nous sommes ingrats dans un pays où être pressé ne semble pas avoir de sens. Pourtant, sans s’imposer de rythme il faudrait plus d’un an pour le même voyage. Une nuit de plus et le soleil réapparaît. On nourrit les autruches, on se fait pincer les doigts affectueusement et on finit par quitter la ferme et nos deux compagnons.
Une nuit de plus et le soleil réapparaît. On nourrit les autruches, on se fait pincer les doigts affectueusement et on finit par quitter la ferme et nos deux compagnons. Nous dormons d’abord à Meghri dans les entrepôts de la mairie, après avoir échangé avec le gardien et mangé dans sa maison. La nuit suivante ce sera Goris, sous le parvis d’un hôpital franco-arménien, avec autorisation du directeur. Les ambulances nous réveilleront deux fois durant la nuit, toute une ambiance !
Nous dormons d’abord à Meghri dans les entrepôts de la mairie, après avoir échangé avec le gardien et mangé dans sa maison. La nuit suivante ce sera Goris, sous le parvis d’un hôpital franco-arménien, avec autorisation du directeur. Les ambulances nous réveilleront deux fois durant la nuit, toute une ambiance ! Ce sera malheureusement un court séjour dans le Caucase. Nous avons fixé notre limite de temps au 30/04 et la route est encore longue.
Ce sera malheureusement un court séjour dans le Caucase. Nous avons fixé notre limite de temps au 30/04 et la route est encore longue. Par ailleurs l’autostop n’est pas très facile, le trafic est presque inexistant. La Turquie est pourtant réputée accueillante et agréable à traverser. Mais nous supposons que le récent référendum, les tensions politiques, militaires et la crise économique plombent le moral et la confiance des habitants. La pression policière est importante, on passe quatre barrages de police entre Posof et Erzurum.
Par ailleurs l’autostop n’est pas très facile, le trafic est presque inexistant. La Turquie est pourtant réputée accueillante et agréable à traverser. Mais nous supposons que le récent référendum, les tensions politiques, militaires et la crise économique plombent le moral et la confiance des habitants. La pression policière est importante, on passe quatre barrages de police entre Posof et Erzurum. Nous voici désormais sur la route principale, direction Istanbul. Le soleil est finalement revenu après une semaine de mauvais temps et de froid et les belles rencontres reviennent elles aussi. A Kavak nous remangeons du börek, invités par un conducteur, responsable de la compagnie locale de distribution des eaux. Son bureau est digne de celui d’un maire, avec sièges en cuir, portrait d’Atatürk et drapeau national. Nous rencontrons ses collègues, ses amis pharmaciens et vendeurs internationaux de semence de taureau, et enchaînons deux thés, un café et une dizaine de photos en une demi-heure.
Nous voici désormais sur la route principale, direction Istanbul. Le soleil est finalement revenu après une semaine de mauvais temps et de froid et les belles rencontres reviennent elles aussi. A Kavak nous remangeons du börek, invités par un conducteur, responsable de la compagnie locale de distribution des eaux. Son bureau est digne de celui d’un maire, avec sièges en cuir, portrait d’Atatürk et drapeau national. Nous rencontrons ses collègues, ses amis pharmaciens et vendeurs internationaux de semence de taureau, et enchaînons deux thés, un café et une dizaine de photos en une demi-heure. Nous continuons et dormons dans un petit village près d’Ilgaz, dans une maison attenant à la mosquée. Les bâtiments sont en pierre et la vue est exceptionnelle. La famille de l’imam prend soin de nous, c’est une journée parfaite. La Turquie accueillante reprend ses droits.
Nous continuons et dormons dans un petit village près d’Ilgaz, dans une maison attenant à la mosquée. Les bâtiments sont en pierre et la vue est exceptionnelle. La famille de l’imam prend soin de nous, c’est une journée parfaite. La Turquie accueillante reprend ses droits. Nous arrivons rapidement à Istanbul et nous nous asseyons quelques heures le long du Bosphore entre Beşiktaş et Bebek. La ville est ensoleillée et c’est un agréable moment pour terminer ce voyage.
Nous arrivons rapidement à Istanbul et nous nous asseyons quelques heures le long du Bosphore entre Beşiktaş et Bebek. La ville est ensoleillée et c’est un agréable moment pour terminer ce voyage.