Catégorie : Le voyage en Asie

Premières Impressions

C’est parti. Nous avons atterri à Jakarta hier après-midi.

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Lors de notre préparation nous avions écrit « attention contrôle strict des médicaments, justifier avec ordonnance ». Personne n’a vérifié quoi que ce soit… On nous fait passer sans contrôle contrairement aux autres qui doivent scanner leurs sacs, deux poids deux mesures déjà. Ca craint, mais c’est certainement une façon d’être accueillant avec les touristes. Deux pas plus loin les taxis nous interpellent. Bienvenue en Indonésie !

La station de bus de l’aéroport est pleine de vie. Bientôt, a travers les vitres nous découvrons pour la première fois des paysages verts, humides, qui entourent des constructions allant du gratte-ciel au taudis.

Une fois dans le centre, nous décidons de rejoindre à pied la maison de notre hôte. Les cohortes de scooter dansent autour de nous, il n’y a en règle générale ni trottoir ni passage piéton. C’est l’enfer, on finit par comprendre qu’il faut forcer le passage, bras en avant, et braver le flot continu de circulation. Ça klaxonne de toute part.

Nos interlocuteurs nous montrent des directions avec de grands gestes, sans vraiment comprendre nos questions.

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Deux heures plus tard nous avons traversé un bidonville le long d’un canal, un concessionnaire Ferrari, et un immense centre commercial couvert d’écrans géants. Épuisés par beaucoup trop de contrastes, nous arrivons enfin.

Rama nous accueille chaleureusement dans sa maison, au milieu d’une ruelle si verte et si calme… Ce soir là nous essaierons pour la première fois le durian, au goût si prononcé, ainsi qu’une viande de chèvre, ou ces chips faits d’une racine inconnue. Un petit selfie avec la famille devant un sapin, au son d’une musique qui ressemble de très loin à celle de Noël, et nous nous endormons.

Ah oui, j’oubliais. La pluie battante s’est arrêtée juste à notre arrivée, mais chaleur et moustiques étaient bien là. 32 degrés ici.

A bientôt

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Hello Mister !

Il est rare de croiser des occidentaux ici, même pas une douzaine depuis que nous sommes arrivés.

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Après une visite du vieux port de Jakarta nous avons quitté la ville pour nous rendre dans une région un peu moins fréquentée, près du volcan Katang. L’autostop est difficile, presque toutes les voitures sont des bus ou des taxis. Et  aucun ne comprend pourquoi un occidental riche ne souhaite pas payer. C’est un cas de conscience pour nous, car d’un côté payer 10 euros de transport par jour augmente considérablement notre budget, mais pour eux il s’agit de gagner durement sa vie, avec des conséquences beaucoup plus graves que notre improbable banqueroute. Bon gré mal gré, nous nous confortons dans l’idée que voyager en bus ou en payant la nuitée changerait totalement l’expérience et nous apporterait bien moins.

Exemple:

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La première nuit après Jakarta, nous cherchons un endroit ou dormir dans un village perdu, il fait nuit. Personne ne comprend ce qu’on veut, ils nous parlent d’hôtels à 50km de là et ont l’air bien gêné quand on leur demande un simple abri. Finalement un enseignant s’arrête et nous propose de nous emmener dans son école où nous pourrons dormir. On se retrouve sur son scooter à 3 avec nos deux sacs… Je brûle ma semelle sur son pot d’échappement (échec du jour). Puis nous nous retrouvons à visiter une école coranique pour garçons, puis une école pour filles 2km plus loin. Ils apprennent l’anglais, le deal est d’échanger l’hébergement contre un discours pour motiver les enfants à apprendre. Et nous voilà à parler à une centaine de filles des bienfaits du voyage et de l’anglais… On finira par chanter la Marseillaise au rythme de leurs mains et prendre une centaine de selfies. Incroyable moment, même chose avec les garçons qui eux se contentent de nous regarder d’un air béat.

Vaut-il mieux prendre le bus et dormir à l’hôtel ?

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Le jour d’après: nuit dans une sorte de squat sur une colline, avec une vue fantastique, et visite de jeunes avec des lampes torches au milieu de la nuit qui s’éclipsent en s’excusant.

Quoi d’autre si ce n’est les sourires des enfants et les hello mister de toutes parts? Où ceux qui rigolent ou se fâchent gentiment en lisant notre panneau « numpang gratis », trajet gratuit. Ils s’arrêtent et posent des questions, nous essayons de répondre tant bien que mal pour le bien d’une future génération d’autostoppeurs.

Ce soir nous sommes logés dans la maison d’un chef de la police locale, maison cossue, tour des spécialités locales, et soirée avec un gangsta guitariste et un ancien policier qui a tenté de travailler aux Pays-Bas avant de s’en faire renvoyer… Tout cela autour d’une bouteille de vin indonésien.

Nous avons eu beaucoup de chance ces derniers jours. Nous les dédions à ceux qui nous manquent déjà, et qui nous ont laissés partir.

Terih Makasih (merci)

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Indonésie

Déjà une semaine en Indonésie. Nous essayons de plus en plus de plats et de boissons, pieds de chèvre, lait de soja, boisson de jaune d’oeuf miel et gingembre ou pâtisseries garnies de céleri pour en citer quelques-uns.

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A Metro, l’officier de police a appelé un ami gérant d’une société de transport et nous avons fait la route jusqu’à Palembang dans des camions transportant des mangues. La route est particulièrement abîmée et les camions se suivent sans discontinuer. A deux reprises nous croisons des centrales à charbon, un autre conducteur travaillant dans l’approvisionnement des centrales nous indique qu’il s’agit de la principale source d’électricité du nord de Sumatra. Java dispose de davantage de ressources géothermiques et hydrauliques. Nous voyons donc pour la première fois les effets de ces centrales, avec un brouillard qui s’étend jusqu’au sol sur plusieurs kilomètres. Arrivés à Palembang nous passons la nuit avec les chauffeurs dans la salle de prière d’une station essence. Le lendemain nous les remercions et partons pour Jambi, l’autostop fonctionne bien malgré l’incompréhension pour ce mode de voyage. Nous recevons des conseils de femmes et d’hommes qui s’arrêtent en scooter, ils nous indiquent par exemple les coins à l’ombre, nous proposent d’arrêter un bus, ou après explications font de grands signes aux camions en leur criant notre direction.

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A Jambi nous essayons de trouver des hôtes sur couchsurfing grâce à la connexion internet d’un supermarché (5000rp les 3h), mais sans succès. Nous marchons donc en direction de la route de Padang, et après discussion avec un imam et des jeunes venus pour la prière ils nous emmènent en scooter à la station de bus. Nous y passons la nuit dans un local et discutons avec les jeunes de la ville. Ils écrivent des mots derrière notre carton « Numpang gratis » pour mieux nous présenter et expliquer notre démarche. Ils nous offrent de l’eau, et un d’entre eux revient le matin avec sa sœur qui nous apporte du lait de soja.

Le lendemain nous rencontrons un policier et son père qui se rendent à leur champ de palmiers. Ils nous invitent à manger et nous aident à arrêter les voitures pour continuer.
img_9471Wahyu s’arrête pour nous, il travaille comme commercial pour la graineterie Matahari dans toute la région de Jambi. Il nous invite chez lui au milieu d’immenses forêts de palmiers, ceux produisant l’huile de palme. Leur accueil est formidable, sa femme nous prépare un gâteau, et nous faisons avec eux une gélatine grâce à des feuilles et de la cendre de feuille de bananier. Nous visitons le chef du village et ses parents avec thé ou café à chaque fois comme le veut la tradition. Le lendemain il nous propose de visiter la montagne à 100km de là. Nous y découvrirons des plantations de café, de cannelle et de pommes de terre ainsi que de belles rizières. La déforestation est bien là et grignote sur la pente des volcans malgré les interdictions du gouvernement. Wahyu affirme que les locaux se battent parfois entre eux pour le contrôle du territoire. Lui et beaucoup d’autres sont contre ces pratiques agricoles intensives et extensives, mais les alternatives et les investissements qui vont dans ce sens sont rares. Non loin de là, près de Jambi, on avait pu observer une usine Nescafé, nous rappelant que ces situations sont directement liées à nos comportements de consommateurs en Europe.

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Nous dormons à Madras, une belle ville de montagne avec un grand potentiel touristique. Mais le lac, les volcans verdoyants et les jardins fleuris sont pour le moment réservés au seul bonheur des habitants. La maison en bois de notre hôte est très élégante et l’intérieur est aménagé de tapis et de rideaux aux motifs chaleureux. Notre hôte est un ami de Wahyu, responsable de la coopérative de production de pomme de terre. Il cuisine pour nous un délicieux repas, et c’est l’occasion pour nous de souligner que l’islam ne semble pas avoir beaucoup déséquilibré la relation homme femme en Indonésie. Très nombreuses sont les femmes qui travaillent, conduisent des voitures ou des scooters, et les tâches ménagères semblent assez partagées.

Nous continuons vers Padang dans les prochains jours, puis vers le lac Toba. Ce sera l’occasion de déconstruire de plus en plus nos stéréotypes, sollicités et questionnés chaque jour.

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Un pied sur le continent

Nous sommes déjà en Malaisie ! Plus aucune mer à traverser pour un moment.

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Notre dernier article a été écrit à Muara Bungo. Nous sommes ensuite allés à Padang avec un taxi payé par la police… Nous sommes sortis de notre hotel escortés par 4 officiers qui nous ont accompagnés vers la sortie de la ville et sont restés en arrière alors que nous essayions de faire du stop. Ils sont responsables auprès de leur hiérarchie de tout problème qui puisse nous arriver et nous ont d’abord fait croire qu’on avait le choix de faire du stop, mais un taxi SUV s’est finalement arrêté. Ils sont banalisés, impossible de savoir avec certitude s’il s’agissait d’un taxi avant qu’il ne s’arrête pour d’autres passagers, malgré de gros doutes vu la jeunesse du conducteur et son absence de sourire. On était donc un peu dégoûté par ce trajet sans réel échange. Heureusement une des passagères nous a donné une adresse qui nous sera utile plus tard à Payakumbuh, le café Pintar.

Le chauffeur nous poussa presque hors de la voiture à Padang, sous la pluie battante, sans que nous sachions où aller. Heureusement nous rencontrons rapidement un étudiant dans un Warung (restaurant de rue) qui nous propose spontanément de nous héberger. Nous passons la nuit à jouer au Song avec ses colocs, une variante du Bridge, puis nous visitons la ville de nuit sur des scooters. De bons moments ! On essaye également quelques plats de Padang, dont la cuisine fait apparemment référence à Sumatra. Nous essayons de varier notre alimentation fondée sur le tendancieux Ayam Nasi (poulet riz) avec des oeufs, des poissons et des abats de boeuf et même des légumes, souvent des haricots ou des choux. La préparation des sauces reste la principale différence entre régions, plus sucré au sud par exemple.

img_5684Le jour suivant on vit notre premier accident. Pris par un conducteur de camion, nous nous arrêtons sur le bas côté pour qu’il achète de l’eau, un autre camion s’écrase à l’arrière. Ses freins ont lâché. Sa cabine est complètement disloquée et un des conducteurs est bloqué à l’intérieur. Heureusement personne n’est blessé, mais c’était impressionnant et cela nous rappelle les risques que nous prenons.

Nous rencontrons ensuite Andre, un pharmacien, et nous traversons ensemble Bukittinggi pour nous arrêter ensuite à  Payakumbuh où nous dormons dans sa chambre d’hôtel. Le jour suivant il nous fait découvrir la région en voiture. Il est en vacances et prend plaisir à voyager en notre compagnie, posant des questions par exemple sur la supposée sexualité débridée en Europe. Nous essayons de le rassurer un peu à propos de notre morale occidentale, il nous confirme qu’il est difficile d’avoir des informations sur notre mode de vie: internet, les séries et la télévision donnant une image biaisée.
Nous nous arrêtons près de quelques cascades et visitons un vieil homme, très souriant, qui nous raconte quelques histoires sur la région et sur les « bouleh » (les touristes blancs) qui l’ont déjà visité.
Nous passons ensuite notre soirée au Café Pintar, une place tenue par un indonésien parti étudier en Angleterre. Le projet est récent, le café propose d’avoir des cours ou de parler anglais avec des volontaires internationaux de passage pour quelques semaines. Nous essayons de mettre à profit nos études de commerce pour donner quelques conseils, sans savoir s’ils sont vraiment adaptés à la situation locale. Nous nous inquiétons cependant concernant les clients ciblés et la rentabilité du projet dans cette ville de taille moyenne avec peu de personnes susceptibles d’utiliser l’anglais et de payer pour apprendre. Les 4 volontaires présents ont peu de travail et semblent un peu perdus. Nous leur souhaitons pourtant de tout coeur de réussir ! Ce n’est que le début, rien n’est joué et c’est une belle idée de partage entre cultures.

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Les jours suivants se passent très bien, nous rencontrons une femme qui connaît des personnes pour les deux prochaines nuits à  Pekanbaru et Dumai, et parlant anglais. Nous pouvons donc échanger, et rencontrons Diko qui a passé 3 mois en France à  Clermont-Ferrand, Icha une fille sympathique qui nous héberge dans son appartement, et leurs amis faisant des études de médecine ou d’ingénieur.

A Dumai nous rencontrons Jefri, 28 ans et docteur visitant ses patients dans les villages. Nous passons la soirée avec sa mère et ses sœurs dans un karaoké… Waouh c’est impressionnant ! Et nos hôtes chantent très bien, on devra s’entraîner pour la suite. C’est aussi notre première réelle nuit de mousson, avec de l’eau dans la maison et des routes devenues rivières.

Après avoir traversé le détroit avec la Malaisie on  se retrouve bloqué pour payer une taxe dans le port de Kuala Lumpur. Le distributeur le plus proche est à plus d’1 km, après le contrôle des passeports et ce malgré des bâtiments aux allures très modernes. Ils ont une autre façon de gérer l’argent, impensable pour eux de ne pas avoir de cash sur soi.

Nous utilisons finalement couchsurfing et dormons chez Yeoh Hui Sio, une artiste pâtissière, qui nous initie à son travail et nous fait essayer le petit déjeuner local, riz, porc, tripes et thé.

Nous allons maintenant définir notre parcours vers la Thaïlande, et nous avons finalement fixé le format de notre « documentaire ».

Passez une bonne semaine ! Merci à ceux qui nous suivent

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La Malaisie Multiculturelle

Après Port Klang nous allons en direction de Lumut, pris en stop successivement par des hindous, des musulmans et des chrétiens. Le premier d’entre eux nous montre de profondes cicatrices faites par des voleurs indiens et nous met en garde contre cette communauté. Mais le prochain camion et la prochaine voiture sont conduites par des indiens souriants: oui nous ferons attention, mais pas contre toute une communauté. Ces contradictions et ces peurs, nous les ressentons aussi entre chinois et malais. Les uns ayant le pouvoir économique et les autres celui du nombre et celui politique. img_5888

Nous arrivons à Lumut, une zone un peu trop touristique mais nous trouvons heureusement un hôte qui habite à l’écart. Devan est manager d’une plantation de palmiers à huile et nous apprenons beaucoup sur cette industrie, ses pratiques et son histoire. La prochaine étape est Taiping, la Ville de la Pluie, dans la zone la plus pluvieuse de Malaisie en ce temps de Mousson. Il pleut, mais nous trouvons un hôte qui nous donne une autre introduction à la politique locale, avec une perspective indienne. Assez étonnant, il a un bracelet électronique à garder pour deux ans. Il travaille dans le service d’immigration de l’aéroport de KL et a été condamné après quelques erreurs de tampons… Un pays strict.img_5996
D’ailleurs, tout le monde ici parle des récentes protestations à Kuala Lumpur: juste après notre départ de la ville 30 000 personnes s’y sont réunies contre le gouvernement en place, jugé responsable des problèmes économiques depuis 5 ans, sur fond de corruption. C’est la plus grande protestation de l’histoire du pays.

Après la verte Taiping nous allons à Alor Setar, où nous essayons encore de nous perdre dans la campagne. Nous y rencontrons quelqu’un qui connaît quelqu’un qui peut nous héberger. Cet hôte sera très intéressant et nous découvrons avec lui l’archéologie de la région, son apiculture, ses forêts, ses plats et ses villages de pêcheurs. Beaucoup de belles images à partager. Nous écrirons un article sur lui dans la section Les Hommes.
Finalement nous devons le quitter pour passer en Thaïlande.img_6107

A Songkhla, nous trouvons une maison proche du vieux port avec le manager d’une société de vente de glaces. L’alphabet a changé  mais les sourires restent les mêmes. Nous aimerions vraiment pouvoir vous envoyer cette bonne humeur malgré la distance.

Passez une bonne semaine !

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Noir et Blanc

img_6556Le deuil du peuple thaïlandais pour son roi est toujours en cours, et la majorité des habitants porte du noir en son hommage. De grands portraits du roi et des draps de même couleur sont omniprésents dans les rues, et chaque maison ou magasin affiche des photos du couple royal. Il est bien parti pour être l’Ataturk thaïlandais. En posant quelques questions on a appris qu’il était mort à 89 ans et était devenu populaire grâce à son aide aux plus pauvres. Avec des ingénieurs il visitait par exemple les régions où les sols étaient les moins fertiles et donnait des conseils aux paysans sur les plantes et les techniques les plus adaptées.

Pour reprendre ville par ville notre parcours, après Songkhla nous avons passé la nuit à Nakhon Si Thammarat dans un magasin de vente de pneus, et mangé un petit-déjeuner traditionnel de Hong-Kong fait de multiples plats en bambou superposés cuits à la vapeur. Puis le jour suivant nous avons voyagé vers Tha Sae et dormi dans un temple construit près d’une impressionnante grotte peuplée de Bouddhas.
Ensuite nous avons essayé de rejoindre la côte à Hua Hin mais la ville s’est avérée si artificielle et pleine de touristes que nous avons préféré dormir à l’écart à Pran Buri, où l’ouvrier agricole/vendeur de glace Dui Matt nous à accueilli avec ses deux chiens et sa bonne humeur.

Sur la route de Bangkok nous avons rencontré un responsable des achats, un pilote d’hélicoptère et une commerciale Honda avant d’arriver dans la ville. Puis nous avons dormi chez Siwat, dans son minuscule mais accueillant appartement, visité la China Town, ou un banquet gratuit était organisé en l’honneur du roi, et le lendemain un temple et son Bouddha de 5 tonnes d’or.

img_6416Pour nous rendre ensuite à Ayutthaya, ancienne capitale, nous avons pris un train à 30 centimes d’euros… Où à cause d’une overdose de tourisme nous nous sommes échappés vers Ban Goom. Une officier de police nous y a généreusement hébergés contre un peu de ménage dans une de ses maisons familiales en bois. Le matin suivant, nous avons bu un café dans une coopérative de riz et sa sœur et un ami nous ont fait visiter un vieux monastère local plein de reliques, de faïences et de parchemins. Nous sommes ensuite partis en direction de l’Ouest sur une belle route le long de montagnes, avant de nous faire des contacts dans un marché et de dormir dans les installations sportives du village de Lan Sak.

Le lendemain nous galérons à Sukhotai et finissons par dormir sous la tente dans de vieilles ruines, avec une centaine de moustiques à tuer un par un sous la tente, malgré les précautions pour y entrer.

img_6583Enfin après ces quelques jours à ne parler qu’entre nous nous rencontrons un vieil homme qui nous héberge dans le futur hôtel de sa femme, à Ban Nong Bon. L’environnement est très agréable, nous allons nager dans la rivière d’à côté et essayons quelques nouveaux plats avec notre hôte. Notamment une très bonne salade de papaye. Il parle correctement anglais et nous avoue ne pas l’avoir pratiqué depuis 50 ans.

En ce moment nous sommes à quelques kilomètres de Khon Kaen avec un hôte doctorant en mécanique. Sa mère nous gâte et nous visitons les environs, nous avons même la chance de voir 50 employés d’une société se faire raser la tête (et les sourcils) pour devenir moines pour quelques semaines, en l’honneur du roi bien sûr. On apprend également que la majorité des Thaïlandais ont été moines dans leur vie, comme pour un service militaire notre hôte a par exemple passé 5 mois à méditer après son master.

Mis à part ces deux derniers jours la semaine était un peu vide, mais nous avons hâte de continuer vers le Cambodge !

A bientôt

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Une semaine au Cambodge

Nos premiers jours au Cambodge ont été assez difficiles côté autostop et lieux où dormir, mais nous avons finalement découvert de beaux paysages et des personnes chaleureuses. La situation économique est très mauvaise depuis cinq ans, et nous pouvons l’observer directement par la faible circulation. Sur une des principales routes du pays il n’est par exemple pas rare d’attendre 5′ entre deux voitures.

img_7030A Siem Reap, la ville à proximité d’Angkor Wat, des hôtels luxueux s’alignent tout le long de la route, ce qui contraste énormément avec les villages précédents. Les conducteurs de tuktuk gèrent les lieux, et tous ont des chambres d’hôtes à proposer.
Nous avons marché tout autour des pagodes d’Angkor Wat en une journée, faisant 37km, pour vous donner une idée des dimensions. Les lacs ont été creusé à main d’homme et le plus grand d’entre eux doit avoisiner les 100km2, tout ayant été construit entre le 11e et le 16e siècle.
Même si nous essayons d’éviter les zones touristiques celle-ci était trop importante dans l’histoire du pays pour la manquer.

img_7037Ensuite nous avons dormi deux nuits à Battambang. La première dans une école auto financée en vendant des fruits et légumes, des vêtements, ou en hébergeant des touristes. Une des jeunes femmes y travaillant cumulait des jobs 7/7 pour payer les études de ses frères et sœurs, tandis qu’une autre nous a expliqué à quel point il lui était difficile de se marier avec son fiancé, faute d’argent et de problèmes religieux.
Nous avons passé le second jour avec Vuthy Prum, un professeur d’anglais et conducteur de tuktuk les week-ends. Son beau-père parlait français, et nous avons passé de bons moments avec sa famille et son fils, qui a adoré nos sacs et leur contenu.

img_7383Ensuite nous avons bougé vers un village flottant, où le stéréotype de la route boueuse et des maisons en taule était encore plus présent que les jours précédents. Cependant on se doit de préciser que les cambodgiens vivent assez bien dans ces conditions, et ce que l’on interprète en Europe comme un manque de confort est souvent une différence culturelle ou simplement climatique. Matelas, fenêtres, clôtures ont rarement une utilité, hamacs et cuisine à l’extérieur étant bien plus pratiques ici.

Le jour suivant, après 100km sur une piste poussiéreuse, nous nous sommes arrêtés au milieu des montagnes de Cardamome, réputées pour la culture du poivre. Avant de nous enfoncer dans une jungle peu rassurante pour camper nous avons été accostés par une femme qui nous a accueillis chez elle. De sa petite maison sur pilotis elle a sorti tout un équipement, tapis, oreiller, shampoing, et même du whisky pour lutter contre la nuit à 18C… Ils n’avaient pas d’électricité mais des téléphones bien sûr et même une tablette sur laquelle la femme nous montre ses filles à Paris et aux USA.

img_7351Le matin nous attendons une heure et demi pour trois voitures, la dernière nous conduisant à travers la jungle jusqu’à Oh Saom. La région est belle mais hostile, avec des lacs abritant certainement des crocodiles, ou des tigres qui paraît-il attaquent régulièrement des poulets jusqu’aux buffalos des fermiers. Pas sûr que les cinq chiens par famille suffisent pour les protéger.
Nous avons aussi pu observer d’énormes troncs brûlés au beau milieu des plantations. La culture sur brûlis est bien pratiquée ici, que ce soit en brûlant les pailles de riz dans le nord ou la forêt primaire ici dans le sud, des pratiques que nous avions déjà pu voir en Indonésie. Et on ne peut le condamner aussi fermement qu’on le fait d’habitude en Europe, en regardant combien la population a besoin de ressources et d’investissements. Nous avons vu Chinois, japonais et européens financer des infrastructures, mais nous nous demandons ce qu’ils ont obtenu en échange. Nous avons croisé par exemple des dizaines de camions militaires chinois, probablement en exercice.

En tout cas la poussière rouge finit par couvrir nos sacs et nos corps, et à l’arrière des pickups ou à cheval sur un chargement de banane, nous atteignons Krong Koh Kong où nous dormons encore dans une pagode.

Nous sommes maintenant à Sihanoukville, où rien de spécial ne se passe et où les européens sont nombreux. Nous espérons atteindre Chbar Mon dans l’après-midi.

Nous vous souhaitons une bonne semaine !

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Le long du Mekong

Nous avons passé la nuit à Chbar Mon dans une école pour enseignants, où les salles de cours font également office de dortoir. Les futurs instituteurs de 20 ans s’assoient avec nous dans la cour et nous passons la soirée à discuter, certains traduisant pour les autres.

img_7422Sur la route de Phnom-Penh, les hangars de l’industrie du textile s’alignent, certains sous label chinois, confirmant le déplacement de l’activité d’un pays à un autre. Vers 7h du matin les minibus et les scooters commencent leur exode, certains s’arrêtant comme nous pour manger bouillie de riz et poisson du Mekong assorti de quelques beignets.

Lorsque nous arrivons à Phnom-Penh nous sommes surpris par la simplicité de la capitale, qui ressemble davantage à un immense village où les grands bâtiments sont rares et presque rien ne dépasse les deux étages. Cela donne un charme à la ville, traversée par un Mekong impressionnant où les pêcheurs s’affairent. Nous ne souhaitons cependant pas y rester, n’ayant aucun plan et les grandes villes étant potentiellement moins accueillantes et plus dangereuses.

img_7584La sortie s’avère compliquée:  après 5km de marche un couple nous ramène dans le centre par quiproquo, malgré notre insistance pour nous arrêter, et nous devons négocier avec eux et la compagnie de bus où ils nous ont déposés pour revenir à la case départ. Finalement nous pouvons rejoindre Chealea, et une Pagode accepte de nous y accueillir. Deuxième problème de la journée, les restaurants de la ville nous affirment qu’ils n’ont pas de nourriture. Ces petites galères, illogiques pour nous, sont assez fréquentes depuis le début au Cambodge. Mais même si nous y trouvons quelques remises en question intéressantes, le moral n’est pas au plus haut. Heureusement trois jeunes vont prendre le statut de moine le lendemain et nous pouvons rester deux nuits pour observer la cérémonie.

img_7457Le karma nous revient alors que nous sommes sur le point de quitter le Cambodge : un couple allant à un mariage nous prend en stop et nous avons droit à notre deuxième cérémonie de la semaine. Nous trinquons avec les mariés et mangeons avec leur famille, parmi un petit millier d’invités. Les rituels sont assez différents des traditions chrétiennes, par exemple les invités apportent chacun à leur tour un cadeau dans la dite « chambre du marié » après une procession dans la rue, ou encore la famille proche fait semblant de couper les cheveux du couple en les aspergeant de parfum avec une rose. Nous nous renseignerons dans le détail à notre retour, n’ayant pas tout compris.

img_7522Nous quittons cette fête repus et traversons la frontière vers le Laos, que toute la région prononce Lao, le colon français ou l’Académie n’acceptant sans doute pas ces deux voyelles solitaires ? Je vous laisse chercher.

Le sud de ce pays est rempli de touristes venus admirer les dizaines d’îles sur le Mekong et nous en avons nous même un rapide aperçu avant d’aller dormir dans une rizière. Les sols et les arbres sont secs en comparaison avec le Cambodge et la Thaïlande et nous observons enfin une réelle différence de saison.

img_7569Nous allons ensuite vers Pakse pour encore y dormir dans une Pagode, avec la chance d’y rencontrer des étudiants-moines parlant anglais. On y apprend les différentes règles du Bouddhisme allant de 5 pour un pratiquant, 10 pour un moine de moins de 20 ans et 227 au-delà. Elles ne semblent pas imposées mais recommandées, et parmi les cinq fondamentales chaque bouddhiste devrait par exemple s’abstenir de boire. Nous pouvons donc échanger, ce qui rend plus acceptable notre séjour dans un lieu dédié aux plus pauvres ou aux plus âgés, ce que nous ne sommes absolument pas.

Nous marchons beaucoup depuis la frontière, plus de 20km par jour et souvent malgré nous au midi solaire. Nous espérons pouvoir mieux gérer notre temps et nos efforts, mais cela nous permet d’aller un peu à l’écart des villes où les voitures nous mènent, et de voir la campagne et les villages où vivent la plupart des laotiens et où leurs traditions sont plus accessibles pour nous.

L’anglais y est d’ailleurs totalement absent au delà du hello, et le langage des signes n’est parfois pas suffisant pour se faire comprendre, ce qui montre les différences de symboles et de logiques entre notre culture et celle de ces villages peu influencés par le business, le tourisme ou les télécommunications.

img_7573Pour l’anecdote, près de Khamsida, la seule personne parlant un peu anglais parmi la cinquantaine de villageois qui nous interpellent est transsexuelle et semble parfaitement à l’aise parmi eux, ce qui nous semble très bien. Nous échangeons un peu avec elle et partons chercher un campement vers un lac qui s’avère être un marécage. La malaria va finir par nous attraper !

Nous sommes désormais près de montagnes dans les environs de Thakhet, où les grottes sont nombreuses. S’il y en a encore la nuit prochaine nous pourrons peut-être essayer d’y dormir, mais nous avons aussi besoin de trouver quelques hôtes pour découvrir la vie à l’intérieur des habitations. Dormir à la belle étoile pose quelques limites.

img_7543A propos des légendes, nous avons décidé de prendre autant de vidéos et de notes que possible sur les traditions et la vie de tous les jours, et nous les présenterons probablement sur une carte interactive. Le documentaire semble trop complexe à réaliser, les situations étant trop différentes pour avoir un fil directeur et une cohérence. Nous verrons ! Nous avons en tout cas du contenu.

Passez une bonne semaine ! Et un joyeux Noël

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La Route des Montagnes

La traversée du nord du Laos se résume à un enchaînement de montagnes, les villages s’agglutinant le long des routes. A cela s’ajoute le froid : de Vieng Thong à Phoukhoun les températures baissent considérablement et atteignent 6 degrés au lever du jour.

img_7826Les forêts apportent quelques richesses, les camions de débardage sont nombreux, mais on peut apercevoir également de l’orpaillage et des métiers à tisser sur le pas des portes.

L’artisanat semble assez développé. La Pagode de Vieng Thong est ainsi bâtie sur d’impressionnants piliers en bois, et les murs sont couverts de gravures faites sur du bois massif. A Luang Prabang des magasins vendent des habits de soie, provenant sans doute des ateliers que nous avons vus dans les montagnes. Cependant, malgré cette industrie, la quasi-totalité des habitants portent des vêtements synthétiques et marchent en claquette malgré l’hiver.

Malheureusement nous n’avons pu rencontrer que peu de personnes sur la route, et n’avons pu découvrir plus avant cet artisanat, la barrière de la langue et une population trop souvent repliée sur elle-même n’aidant pas.

A Ban Thitnoune, un village  en altitude, nous avons été invités par des hommes à boire un alcool local mais la situation a rapidement dégénéré. Heureusement un fermier nous a accueillis pour dîner à la lumière d’un feu et un instituteur nous à ensuite hébergés chez lui où nous avons passé la soirée devant la télé à regarder des combats de boxe Thai.

Nous avons également passé une nuit dans une ferme de fraise assez originale, où les étrangers sont invités à venir camper s’ils le souhaitent. Mais sinon nous avons seulement pu parler avec quelques jeunes dans les pagodes, et bien sûr avec les conducteurs.

img_7932Les conducteurs conduisent d’ailleurs très mal, nous avons trouvé plusieurs camions défoncés sur notre route, et malheureusement une personne en scooter probablement morte. Les maisons sont construites à un ou deux mètres des routes où les voitures circulent à 80 km/h, et les enfants collectent les roseaux au bord des routes sinueuses, sans compter ceux qui se garent au beau milieu ou dans les virages. Et nous parlons des principales routes du pays. Nous espérons donc que le Laos fait ou fera des efforts de sensibilisation…

img_7846Aux abords d’Oudomxay, des jeunes filles et des garçons portaient des vêtements traditionnels pour fêter la fin de l’année. Ici, dès le 30 décembre les rues sont animées et les sonos sont de sortie. A Oudomxay nous avons passé la nuit dans une école regroupant différents métiers, élevage, restauration, électricité, construction… Mais l’administration était partie fêter le nouvel an et ceux encore sur place nous ont tout juste laissé planter la tente.
Ensuite nous avons galéré pendant trois jours pour accéder à la frontière, finissant par prendre un bus. Grâce à cette attente nous avons quand même pu essayer de la viande de rat et nous avons été hébergés dans un village qui fêtait le nouvel an, fête qui dure apparemment plusieurs jours.

Enfin à la frontière nous apprenons que le Vietnam ne délivre pas de visa à l’arrivée pour la Suisse… Nous avions sûrement mal vérifié sur le site des ambassades, il n’y a pas de négociation possible et nous devons retourner à Luang Prabang puis revenir à la frontière.

img_7660Nous quittons donc le Laos avec l’impression d’être passés à côté du pays, sans vraiment découvrir sa culture. C’est le jeu, et nous avons probablement manqué de chance.

Notre prochaine étape est le nord du Vietnam, où nous prendrons un visa pour la Chine.

Meilleurs vœux à tous !

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Hanoi sous la pluie

IMG_7904A Dien Bien Phu, vers 10h du soir, nous galérons à trouver un endroit à l’écart pour planter notre tente. Notre première nuit au Vietnam se passe pourtant bien, un étudiant s’arrêtant en pleine nuit avec son scooter pour nous inviter chez lui, ce que nous n’aurions peut-être pas fait nous-même dans les mêmes conditions.

Le lendemain l’autostop est un peu laborieux mais nous atteignons finalement Son La, où nous sommes hébergés par Thai et sa famille. Nous visitons avec lui la ville, passant par un vieux pénitencier français où de nombreux prisonniers vietnamiens sont morts pendant la guerre d’indépendance.

Sa mère a un magasin de légumes au rez-de-chaussée et nous en profitons lors du dîner. Ils mangent d’ailleurs énormément une sorte d’épinards aux fleurs jaunes.

IMG_8300Après Son La nous devons attendre 4h mais la première voiture qui s’arrête nous amène d’un coup à Hanoï, 7h de route plus loin, à travers de très belles collines escarpées entre lesquelles s’alignent des rizières en terrasse. A Hanoi nous devons marcher une dizaine de kilomètres pour rejoindre notre couchsurfer dans un bâtiment dédié à des startups, la circulation est intense et rappelle Jakarta par son taux de scooters, mais les trottoirs sont bien plus nombreux. Nous y resterons d’abord quatre nuits, nous reposant et essayant de faire accepter notre dossier par l’ambassade de Chine. Nous goûtons quelques plats, achetons quelques nouveaux vêtements, et remplaçons une paire de chaussures usée par les 1200 km parcourus à pied depuis Jakarta.

IMG_8113La pluie est battante, et n’utilisant pas de bus nous testons l’étanchéité de nos affaires. Résultat assez positif ! Nous passons ensuite deux autres nuits à  Hanoi, cette fois avec un avocat d’affaires qui nous présente à ses amis dirigeants de start ups. Ils nous montrent leurs bureaux et se comparent à d’autres membres de la haute société vietnamienne qui selon eux se reposent bien trop sur leurs acquis et leur réseau. Leurs trois dernières applications mobiles sont un succès, l’un deux dirige une compagnie de distribution d’eau, l’autre distribue des logiciels PRM aux entreprises locales etc. Nous restons en tout cas sur une vision très positive et dynamique de la ville, avec pour seul défaut l’absence totale de règles de conduite ou de parking.

Finalement c’est bon, notre dossier est accepté à l’ambassade ! Le temps de recevoir le visa nous nous échappons vers Haiphong, où malgré l’aide de beaucoup de locaux nous ne pouvons rejoindre un contact à 40km de la ville. Nous devons donc dormir sur un terrain de foot en banlieue, après un nouveau record proche des 38 kms de marche. Fait nouveau, les pagodes sont cadenassées la nuit, la religion ne suscitant probablement pas le même respect ici. Nous ne pouvons donc plus compter dessus.

IMG_8214Le jour suivant nous pouvons rejoindre Ha Long, malgré l’omniprésence des bus et taxis sur la route. La côte est défigurée par les hôtels mais la baie elle-même disparaît dans la brume et les îles semblent hors de portée des touristes, en apparence seulement au vu des ferrys qui s’y glissent furtivement.

Nous passons la nuit sur un bout de plage, entouré par les cultures d’huîtres et les pièges à crabe. Nous choisissons bien notre emplacement et l’eau s’arrêtera à quatre mètres de la tente au petit matin.

Notre retour est rapide, nous rencontrons un couple de vietnamiens francophiles qui nous hébergera les deux nuits suivantes à Hanoi, encore, le temps de récupérer les passeports. Ils nous raconteront l’expansion récente de la ville et ce qu’ils y ont vécu en temps de guerre: un beau moment de partage.

IMG_8389Le lendemain nous sommes à Lao Cai, ville riche, ne serait-ce que par la quantité de bijouteries.
Nous dormons dans la montagne à proximité, et repartons pour Sa Pa le lendemain. La brume est omniprésente mais le soleil finit par percer dans l’après-midi. Nous y restons donc, et montons vers 1600m d’altitude pour la nuit, profitant d’une belle vue sur les terrasses et d’une mer de nuage qui revient dans la soirée.

Nous voici aujourd’hui de retour à Lao Cai pour passer en Chine. Notre séjour au Vietnam aura été un peu trop touristique à notre goût mais nous n’avions pas le temps de prendre de routes écartées à cause des visas. En tout cas, nous espérons pouvoir toujours partager photos et articles une fois en Chine !

A bientôt !

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